Depuis leur création en 2008, les auto-entreprises doivent respecter un plafond annuel de chiffre d'affaires selon leurs activités. En cas de dépassement de son chiffre d'affaires, l'auto-entreprise doit être reclassée en entreprise individuelle classique. Son objectif principal est de simplifier la gestion administrative en remplaçant les cotisations sociales, les impôts et les taxes par un versement unique proportionnel au chiffre d’affaires.
 
Au 1er janvier 2017, ces plafonds étaient établis à 33.200€ pour les activités de services et à 82.800€ pour les activités de vente de marchandises. Toutefois, la prochaine loi de finances 2018 prévoit de doubler ces plafonds, soit 66.400€ pour les activités de services et 165.600€ pour les activités de vente de marchandises.

Bien accueillis par certains, cette nouvelle est décriée par d'autres. En effet, l'auto-entreprise n'est pas soumise à la TVA : elle permet à l'auto-entrepreneur de proposer à ses clients des tarifs minorés de 20% par rapport à une société concurrente soumise à la TVA (EURL, SARL, etc...). Les entreprises soumises à la TVA parlent de concurrence déloyale.

Le gouvernement voit dans son choix une possibilité de diminuer le chômage en encouragent la création d'entreprise. En effet, le nombre d'auto-entreprises va certainement augmenter significativement ces prochains mois : il restera ensuite à déterminer s'il s'agit de créations nouvelles et non de modifications de formes juridiques (une EURL qui fermerait volontairement pour se ré-ouvrir en auto-entreprise et bénéficier de tous ses avantages).

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